• Présentation

    Escurial logo Escurialest une pièce de théâtre en un acte, dans laquelle un roi cruel et son fou sans défense échangent leur rôle pour l’amour d’une reine. Pouvoir, folie, amour et mensonge nourrissent ce drame.

    L’oeuvre est interprétée par deux comédiens dans une mise en scène de Christian Remer qui combine jeu d’acteurs et marionnettes. Il offre ainsi une nouvelle exploration du texte de Michel de Ghelderode avec l’aide d’un scénographe et d’un créateur sonore.


    Drame en un acte
    Rédigé en 1927 et publié en 1928 (Ed. La Renaissance d’Occident). Création le 12 janvier 1929, par le Vlaamsche Volkstooneel (Théâtre Populaire Flamand), troupe itinérante à la fois populaire et d’avant-garde, dont le prestige ne se limitait nullement à la Flandre.

    Pour Michel de Ghelderode c’est une oeuvre charnière :
    « Je me sens à même de faire des choses fortes et nouvelles » ; « Cet Escurial que j’ai écrit pour les deux beaux acteurs Bruggen et Verheyen peut être hardiment joué ; ce n’est pas une oeuvre d’avant-garde, mais c’est une somme, une dynamo… et c’est au fond un retour épuré et scientifique vers le sens du drame. »

    Argument
    Escurial se déroule dans un palais d’Espagne et confronte un Roi à son bouffon Flamand pendant qu’agonise la reine. On apprendra au cours d’un jeu étrange où dans la grande tradition carnavalesque roi et fou échangent leur rôle, que le bouffon a aimé la reine. Mais il se prend au jeu et, au moment de restituer au roi son sceptre et sa couronne, il les garde et tente de conserver le pouvoir. Lequel des deux rivaux va mourir ?

    Le choix d'Escurial
    C’est en cherchant à creuser cette notion que la compagnie a souhaité mettre en scène ESCURIAL de M. de Ghelderode. Cette pièce en un acte, où un roi cruel et son fou sans défense échangent leur rôle pour l’amour d’une reine, se prête à ce jeu féroce de miroirs grimaçants. En explorant la notion “ d’acteur-marionnettiste ”, la compagnie place au coeur de son projet comme au centre du plateau un enjeu : ce rapport entre l’acteur et la marionnette cette relation entre l’animé et l’inanimé qui pose une énigme théâtrale.
    À la fois sceptre du pouvoir du roi et marotte du fou provocateur la marionnette ne cesse pas de nous questionner. Avec ses tours de passepasse, ce dédoublement de l’acteur,
    “ cette parole qui agit (2)” prend toujours un détour en nous donnant l’illusion d’être en train d’inventer la vie.

    (2) Paul CLAUDEL extrait de la lettre au professeur MIYAJIMA 



    Tout public à partir de 14 ans
    Durée : 1h05

    En coproduction avec la salle de la Margelle (ville de Civray) et avec le soutien de la Région Poitou-Charentes, des communes de Saint-Maurice-la-Clouère et de Gençay.